Que ce soient les AirTags de Apple, les SmartTags de Samsung, les Tiles de Garmin ou les key finders, cela fait quelques années que nous voyons ces petits tags faire leur apparition dans notre quotidien.
Très utiles lorsqu’il s’agit de retrouver des objets du quotidien perdus, ils fonctionnent généralement par ondes radio, par Bluetooth ou par Bluetooth Low Energy (BLE), et communiquent de cette même manière avec les appareils électroniques qui les entourent. Ils nécessitent donc un maillage important des systèmes compatibles (téléphones ou tablettes) : plus il y a d’appareils à proximité, plus la localisation est précise.
Afin de lutter contre les détournements malveillants de leur usage, les tags connectés ont dû s’adapter.
Cela passe par différents moyens pour alerter de leur présence :
Comme l’ont indiqué les différents concepteurs de ces tags connectés, ils sont destinés à un usage strictement personnel. Mais ils présentent des avantages que les traceurs GPS ne possèdent pas, ce qui pourrait tenter les utilisateurs à s’en servir dans le cadre d’une gestion de flotte par exemple…
Sur le papier, pourquoi pas ? Pourtant, difficile d’utiliser ces tags dans le secteur professionnel, tant la granularité des données s’avère pauvre. Si le recours aux tags permet de donner une localisation dans des milieux urbains, gare cependant à l’absence de maillage dans certaines zones où vous ne croiserez pas beaucoup de smartphones compatibles. Ils sont aussi moins discrets et détectables par les smartphones à proximité : pour la confidentialité, on repassera !
Enfin, s’ils permettent éventuellement de localiser un équipement, ils n’offrent pas vraiment de données exploitables par un professionnel : temps de trajets, historique précis des déplacements, distance parcourue, alarme d’activité ou de geofencing. Difficile donc de pouvoir utiliser des données clés pour piloter sa flotte au plus près du terrain et de générer des économies substantielles.
Sans compter qu’avec une autonomie moyenne d’un an, ces tags nécessitent des remplacements réguliers. A contrario, la question de l’autonomie d’un boîtier GPS filaire ne se pose pas et les boîtiers autonomes professionnels affichent des durées d’autonomie allant jusqu’à 5 ans avec des données beaucoup plus riches.
Le débat ne se pose même plus tant les applications permettant de révéler la présence d’un tag se sont démultipliées… quand ne ce ne sont pas les fabricants eux-mêmes qui alertent la présence d’un tag à proximité d’un smartphone. Ainsi, ces dispositifs sont facilement détectables des voleurs. C’est pourquoi, leur usage n’est pas à recommander pour détecter le vol de matériels bien au contraire. Mieux vaut alors se tourner vers des solutions dédiées à la récupération après vol qui ont fait leur preuve sur le terrain et n’ont d’autres objets que de protéger les entreprises du vol de véhicules.
Dans ce cas, le tag peut être un outil précieux ! Petit, discret, autonome et sans autre enjeu que de scanner où est un matériel, il peut s’avérer être un outil précieux. Fini de partir à la recherche d’un matériel oublié sur un chantier ou les véhicules partant en intervention sans tout le matériel nécessaire dans le camion ! Le tag se transforme en véritable allié de votre productivité et vous permettant d’identifier la dernière position connue d’un matériel et d’éviter de coûteux remplacement en cas de perte. De la même façon, ils permettent de réaliser un inventaire rapide de tous les équipements embarqués dans un véhicule ou mobilisés sur une aire de travail.
Ainsi, terminé le transpalette oublié par le poids lourd sur le quai d’un dépôt, adieu le perforateur abandonné sur le chantier d’une maison… ou la caisse à outils oubliée avant de partir pour sa journée de travail !
Attention cependant aux usages frauduleux qui sont très réglementés par la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés). En effet, l’utilisation d’une balise connectée pour suivre une personne sans qu’elle n’y consente est une infraction pénale punie d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.
De plus, il est formellement interdit de placer un dispositif de géolocalisation dans le véhicule d’un employé pour contrôler son respect des limitations de vitesse, pour collecter sa localisation en dehors du temps de travail ou pour calculer son temps de travail si un autre dispositif existe déjà.
Vous l’aurez alors compris, avant de vous lancer dans l’adoption d’une solution de géolocalisation dans votre entreprise, mesurez bien les avantages et les inconvénients en fonction de vos objectifs.
Et quelle que soit la solution que vous adopterez, l’important est de sécuriser vos informations !
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